Le gpl constitue depuis un moment un sujet de reflexion important au niveau des responsables de notre pays. Jeudi dernier, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a présidé à Alger, une réunion de travail, regroupant des cadres de différents départements ministériels à l’instar de l’Industrie, du Transport et des Finances, pendant laquelle il a été décidé de créer deux groupes de réflexion intersectoriels pour, respectivement, la généralisation du GPL/GNC et l’intégration de la locomotion électrique.
Selon un communiqué du ministère, cette réunion qui entre dans le cadre des consultations pour la mise en œuvre de la feuille de route du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, a vu également la participation de représentants de grandes entreprises telles la SNTF, SNVI, ETUSA et NAFTAL.
Elle avait pour objet d’échanger de l’information avec les différents secteurs ministériels concernés par la feuille de route du ministère et acteurs impliqués également dans les questions énergétiques, et de recueillir leurs appréciations sur la perspective d’encourager et promouvoir la locomotion électrique en Algérie comme alternative d’avenir et durable aux carburants classiques et d’origine fossile.
Lors de cette rencontre, M. Chitour a d’abord tenu à rappeler « les principaux éléments de la politique de son secteur pour la promotion et le développement de l’utilisation des énergies propres et la mise en place d’un modèle énergétique libéré de la dépendance aux énergies fossiles ».
Dans ce cadre, et compte tenu de l’importance du volet carburant, le ministre a exprimé « sa volonté et sa détermination à œuvrer, par une démarche participative et transparente, à la redynamisation et l’accélération du segment de conversion au GPL ».
Par ailleurs, une étude sur la consommation énergétique du transport basée essentiellement sur les carburants fossiles a été présentée par un cadre du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, permettant de montrer les avantages de la locomotion électrique et les opportunités offertes en matière d’économie énergétique.
Les invités présents ont fait part de leur disposition à contribuer « massivement » à la feuille de route tracée par le ministère de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables dans le domaine de la génération de la ressource propre et durable et dans celui de bâtir un écosystème favorable à la généralisation de la locomotion électrique en Algérie.
L’occasion leur a été donnée également d’exposer certaines contraintes liées notamment à l’environnement actuel et aux textes réglementaires en vigueur et qu’il s’agit de revoir ou d’assouplir en perspective d’un cadre stimulant du renouvelable sous tous des aspects et ceux des transports en particulier.
A l’issue de la séance de travail, les parties participantes ont convenu de la constitution de deux groupes de réflexion.
Le premier aura à travailler sur les moyens de généraliser l’utilisation du GPL et du GNC, tandis que le second aura à réfléchir aux scénarios les plus pertinents d’intégration rapide de la locomotion électrique dans le modèle énergétique que le ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables est en situation de bâtir pour le pays .
Les deux groupes devront se retrouver prochainement pour débattre des moyens à engager pour la promotion du GNC et la réduction progressive de l’utilisation de l’essence et du diesel, ainsi que pour la réorganisation de manière rationnelle le transport et l’adapter aux exigences d’une efficacité énergétique devenue incontournable, selon le communiqué.