Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a annoncé, lundi à Alger, que les efforts déployés en matière de satisfaction des besoins énergétiques ont permis d’atteindre un taux national d’électrification de plus de 98% et un taux de pénétration gaz de 62% à fin décembre 2019.
Dans une allocution d’ouverture des travaux d’une rencontre avec les directeurs de l’Energie des wilayas, M. Attar a affirmé que les efforts déployés par le secteur en matière de satisfaction des besoins énergétiques ont permis d’atteindre un taux d’électrification de plus de 98% avec 10 millions de clients en électricité et un taux de pénétration gaz de 62% avec 6 millions de clients en gaz à fin décembre 2019.
Le ministre de l’Energie a précisé, lors de cette rencontre qui a vu la présence du ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems-Eddine Chitour, que ces résultats ont été atteints notamment à la faveur des différents programmes publics d’électrification et de distribution du gaz, soutenus financièrement par l’Etat.
Ainsi, près de 2,3 millions foyers ont été raccordés au réseau du gaz et près de 400.000 foyers en électricité durant l’exercice 2019, et ce, grâce à une contribution financière de l’Etat de l’ordre de 600 milliards de dinars, en plus d’une contribution des entreprises et filiales du secteur énergétique, a précisé M. Attar.
Pour la période 2020-2024, les programmes mis en œuvre au niveau des 48 wilayas et des wilayas délégués prévoient le raccordement de près de 140.000 foyers en électricité et près de 370.000 en gaz.
Dans ce contexte, le ministre, s’adressant aux cadres du secteur, a souligné que l’effort de raccordement de la population en énergie doit être poursuivi, mais avec une « focalisation et une priorisation sur le raccordement des activités créatrices de richesses et d’emplois, notamment pour les secteurs de l’agriculture, les investisseurs et les industries diverses ainsi que le raccordement des zones d’ombre.
Dans le domaine des hydrocarbures, M. Attar a mis l’accent sur la nécessité de maintenir les capacités de production et d’exportation, soulignant qu’il a été décidé d’intensifier l’effort de recherche et d’exploration de nouvelles réserves, d’optimiser l’exploitation des gisements existant par le recours aux nouvelles technologies dans le but de soutenir la croissance de la production primaire.
Pour la satisfaction de la demande nationale en carburants, passée de 12 millions de tonnes en 2000 à 16 millions en 2019, le ministre de l’Energie a fait savoir que le secteur prévoit en priorité un programme d’optimisation de l’outil de raffinage et une révision du portefeuille des projets, en fonction de la demande.
Insistant sur l’intégration nationale, l’engineering et la fabrication d’équipements nécessaire au secteur à travers la sous-traitance nationale (PME&PMI et Start up), il a expliqué que la réalisation de projets contribuera à la réduction de la facture d’importation du pays.
A cet effet, M. Attar a exhorté tous les acteurs concernés à conjuguer leurs efforts et à coordonner leurs actions en vue d’achever les programmes soutenus par l’Etat dans les délais et pour offrir à chaque zone ou région du pays les conditions nécessaires du développement.
La rencontre avec les directeurs de l’Energie des wilayas, qui se tient sur deux jours (lundi et mardi), réunit des cadres des différents organismes du secteur de l’énergie, entre autres l’administration centrale, les services décentralisés, les agences et les sociétés du secteur avec leurs filiales.