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Environnement : nécessité d’assurer une gestion écosystémique des milieux naturels

Préserver la biodiversité tout en assurant une gestion écosystémique des milieux naturels est une nécessité a indiqué jeudi la Direction générale des Forêts (DGF) dans un communiqué à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement.

La DGF a fait savoir à l’occasion de la célébration de la cette journée mondiale, que les différentes stratégies qu’elle a adoptées en matière de préservation de la biodiversité, assurent une gestion écosystémique des espaces forestiers, des zones arides, des aires protégées et des zones humides.

« La DGF a toujours appuyé le principe des solutions basées sur la nature représentent des alternatives écologiquement et économiquement viables et durables », souligne la même source.Ainsi, de nombreuses actions de développement ont été entreprises tendant à atténuer l’impact sur les ressources naturelles et, par la même faire face aux changements climatiques, note la DGF.

Elle cite parmi ces actions la reconstitution et la protection du patrimoine forestier ainsi que l’aménagement, la protection, la restauration et la valorisation des espaces montagneux, steppiques et sahariens.

Il s’agit également du développement et la promotion des biens et services fournis par les écosystèmes forestiers et autres espaces boisés ainsi que la conservation et la valorisation de la faune et de la flore et leurs habitats naturels.

De plus, des stratégies de conservation par espèce ont été menées par la DGF, afin d’améliorer les connaissances sur les espèces rares en voie de disparition, à l’instar de la mégafaune sahélo saharienne (antilopes et gazelles ) et du Guépard du Sahara.

Concernent cette espèce hautement emblématique, l’observation par les scientifiques, d’une présence avérée mais sporadique, a incité la DGF, à élaborer la Stratégie nationale et le Plan d’Action pour la préservation de l’espèce, en collaboration avec le Rangewide Conservation Program for Cheetah and Wild Dog « RWCP ». Dans ce sillage, deux ateliers ont eu lieu, le premier en 2015 pour l’élaboration du plan d’action, et le second en 2017 pour sa validation.

Les forêts ..un espace vital pour contribuer à l’intégrité environnementale

« Grâce à ces efforts, des résultats encourageants ont été rapportés, et l’année 2020 a été marquée par l’observation, une seconde fois, de ce rarissime félin dans son milieu naturel. Ce constat très encourageant conforte la DGF dans la démarche adoptée en poursuivant sa politique de consolidation des stratégies de conservation des espèces menacées de disparition », indique le communiqué.

Par ailleurs, selon la DGF, « le secteur des Forêts a un rôle considérable à faire valoir pour contribuer à l’intégrité environnementale du pays, en portant l’emblème de cette journée mondiale et de sa thématique annuelle, et en stipulant qu’il n y a pas d’environnement sain sans forêt saine ».

Au niveau mondial, la DGF rappelle que l’Organisation des Nations Unies (ONU), consciente que la protection de l’environnement est l’enjeu du siècle, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’Environnement, qui permettra d’asseoir une politique environnementale basée sur la durabilité.

« Depuis son adoption en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public sur l’importance accordée aux bienfaits d’un environnement sain, essentiel pour le bien-être des populations », explique la DGF.

Le thème de cette année est « la biodiversité », car l’année 2020 devait être cruciale pour la diversité biologique, des événements majeurs étaient prévus, le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN, la 15e Conférence des parties (COP15) de la Convention sur la Diversité Biologique et le Forum des Nations unies sur la biodiversité,tous reportés à 2021 à cause de la pandémie.

Dans le cadre de la préservation de la biodiversité au niveau mondial, la DGF fait observer que la communauté scientifique n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme. La Plateforme Intergouvernementale Scientifique et Politique pour la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES), a publié un rapport alarmant en 2019, affirmant que l’ampleur de la destruction de la nature n’a jamais atteint ce stade, près d’un million d’espèces animales et végétales risqueraient de disparaître.

Les principaux facteurs mondiaux responsables étant le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et l’urbanisation.

« Ce rapport a démontré le rôle crucial et la responsabilité des activités humaines dans la perte de la biodiversité, une évaluation qui a également indiqué que des solutions existent, qu’elles sont fondées sur la nature et qu’il n’est pas trop tard pour agir », poursuit le communiqué.

 Ainsi, un appel à l’action pour lutter contre la dégradation des écosystèmes naturels, « et la Journée mondiale de l’Environnement nous invitent à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement », estime la DGF.

APS

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