Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a annoncé mardi à Alger, le lancement de la fabrication locale de 3.000 chauffe-eaux solaires, dans le cadre des efforts visant à réduire la consommation énergétique dans le secteur du bâtiment.
Ces 3.000 chauffe-eaux solaires seront produits comme première étape de la mise en oeuvre de la convention signée la semaine dernière entre le ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables et celui de l’Industrie, a expliqué M. Chitour qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne.
Selon le ministre, l’installation chauffe-eaux solaires fait partie des gestes éco-citoyens qui peuvent globalement faire baisser la consommation énergétique nationale de 10 %, soit 2,5 milliards dollars d’économies.
De plus, M. Chitour a souligné que « pour la première fois », le ministère de l’Habitat s’oriente à moyen terme vers un cahier de charges de construction comprenant la dimension énergétique, « nécessaire » à l’obtention du certificat de conformité.
S’agissant des actions menées dans le secteur du commerce, le ministre a annoncé un accord prochain avec des Sud-Coréens pour la réalisation d’un laboratoire d’analyses de l’efficacité énergétique de différents produits en Algérie.
A propos l’appel d’offres relative au lancement de 1.000 MW d’énergie solaire, prévu initialement en juin 2021, M. Chitour a indiqué que cette échéance pourrait être repoussée à « plus tard dans l’année ».
Outre le renouvelable, le ministre a évoqué le plan national d’hydrogène que l’Algérie ambitionne de lancer avec la possibilité d’exporter à partir de 2030 ce type d’énergie propre à la place du gaz naturel à travers les gazoducs existants.
Coté formation, M. Chitour a rappelé l’ambition de l’Etat de réaliser plusieurs écoles au niveau du pôle d’excellence de Sidi Abdallah dédiées à la transition énergétique et aux énergies renouvelables, et de maintenir les futures compétences dans ces domaines en Algérie.