La forêt de Madagh à Oran, récemment ravagée par un incendie, vient d’être déclarée « zone sinistrée », ce qui implique une interdiction d’accès aux citoyens pour lui permettre de se régénérer, a-t-on appris dimanche auprès de la direction de l’environnement.
Cette déclaration signée par les autorités locales (daïra de Boutelilis), interdit ainsi aux citoyens de fréquenter tous les périmètre dévoré par le feu au cours de l’incendie, en attendant la régénération naturelle, a précisé la directrice de l’environnement, Samira Dahou.
Les dégâts de l’incendie, qui s’est déclaré le 6 novembre courant, ont détruit 100 hectares de forêts, 200 hectares de maquis et 100 hectares de broussailles, selon un bilan de la conservation locale des forêts.
« Avant de lancer les opérations de reboisement, il faut d’abord attendre, pour donner à la forêt le temps de se régénérer naturellement », souligne Mme Dahou, notant que l’interdiction d’accès vise à préserver les pousses, qui ne doivent pas être piétinés.
« Il y a un processus de régénération naturelle après les incendies, et nous volons donner à la forêt de Madagh toutes ses chances pour se régénérer », ajoute-t-elle encore.
Il est à rappeler qu’un plan d’urgence pour le reboisement de la forêt de Madagh est en cours d’étude en concertation entre la direction de l’environnement et la conservation des forêts. Plusieurs opérations pour le nettoiement de cette forêt ont été par ailleurs organisée, avec la participation des autorités locales, les associations et de la population.