Quel est l’impact des réductions décidées par l’Opep+ sur l’Algérie ? Le ministre de l’Energie les minimise. Mohamed Arkab a assuré, avant-hier dans une déclaration à la presse, rapportée par l’APS, que les revenus de l’Algérie ne seront pas affectés.
Il a précisé en effet que sa part de réduction pour une première étape est de 240 000 baril/jour, suivie de 193 000 bj avant d’atteindre, dans la dernière étape de l’accord de l’OPEP+, 145 000 bj.
Selon le ministre, les revenus de l’Algérie connaîtront «un équilibre à l’avenir à travers la rationalisation de la consommation interne d’énergie et le maintien des quantités exportées, appelant à l’utilisation de nouvelles technologies pour accompagner et rationaliser les réductions».
Mohamed Arkab, qui a souligné l’importance de concrétiser le programme de transition énergétique à travers l’utilisation des énergies renouvelables, notamment photovoltaïque, dans la production d’énergie et la généralisation de l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL), est revenu sur l’importance du projet éco-énergétique Desertec, qui prévoit l’exploitation du potentiel énergétique du désert, dont la convention devait être signée début avril, entre un consortium international et le groupe Sonelgaz.
Le ministre de l’Energie a annoncé que les répercussions de la pandémie de coronavirus sont à l’origine du report de la signature du mémorandum d’entente. Mais les consultations, a-t-il dit, se poursuivent à distance entre le président et le directeur général de Sonelgaz et les représentants de l’Initiative Desertec pour signer la convention dans les prochains jours.
Le mémorandum d’entente comprend un accord technique et un autre portant sur l’aspect formation pour préparer des études précises dans le domaine sur le potentiel de l’Algérie en matière d’énergie solaire.
Ce projet s’ajoute à d’autres visant à concrétiser la stratégie des énergies alternatives et à rechercher un modèle efficient de consommation des énergies. Concernant la production d’électricité, le ministre a rassuré que l’Algérie ne souffre pas de crise de production, relevant que, selon les prévisions, la consommation d’électricité devrait atteindre un pic de 17 000 mégawatts durant l’été prochain.
El Watan