La politique nationale tracée en faveur du développement des énergies renouvelables bien qu’existante, peine à atteindre les objectifs fixés dans ce domaine-là. Selon le Premier ministre, cette problématique est due à «l’absence d’une stratégie globale, intégrée et claire». Chose, qui d’après lui «a mis à l’écart les efforts consentis dans ce domaine » soulignant que «la plupart des réalisations accomplies étaient focalisées sur des initiatives sectorielles individuelles».
Le responsable a donc insisté sur l’urgence de chercher une nouvelle approche, susceptible de changer la donne. Cela est plus que nécessaire rappelle-t-il, d’autant plus que «l’Algérie a des engagements internationaux à honorer». Lesquels, ont été «pris volontairement, en termes de réduction à 7% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030».
Dans l’optique de passer à la vitesse supérieure, le Premier ministre a dans ce sens, instruit le gouvernement à l’effet de prendre les mesures urgentes relatives à « l’accélération de l’installation de l’Instance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, avant la fin septembre, en tenant compte des décisions prises par le gouvernement le 14 août 2019, et sa dotation d’un Conseil consultatif composé de nos compétences nationales ou celles établies à l’étranger, ainsi que nos opérateurs économiques activant dans ce domaine», nous apprend un communiqué du Premier ministère.
Le responsable de ce département a par conséquent appelé à « confier à cette instance la mission d’élaborer la stratégie nationale des énergies renouvelables devant regrouper l’ensemble des politiques sectorielles inhérentes à ce domaine, et d’ancrer la culture d’utilisation des énergies renouvelables chez toutes les catégories sociales ».
La même source a ajouté que « la nouvelle structure devra aussi mobiliser tous les moyens au profit des universitaires et des diplômés des instituts nationaux pour leur permettre de contribuer à la concrétisation du programme national des énergies renouvelables».
Dans ce sens, «le ministre de l’Habitat a été chargé de présenter un exposé sur les mesures à prendre pour l’approvisionnement exclusif en énergies renouvelables du programme de lotissements sociaux en cours d’affectation au niveau des régions du Sud et des Hauts-Plateaux, ainsi que les nouveaux programmes de logements».
Il a également été chargé «d’élaborer un programme national dépendant à 100% de l’énergie solaire en matière d’éclairage public et de veiller à la généralisation graduelle de son utilisation, à travers l’ensemble des structures publiques, notamment dans le Sud et les Hauts-Plateaux».
En parallèle, des projets continuent d’être initiés à l’effet de développer les energies renouvelables. Récemment, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a soutenu que «l’Algérie est prête pour la réalisation du projet national de production de 5600 MW d’électricité à base d’énergie solaire». «Cette méthode permettra, dit-il, de renforcer le réseau national des années à venir». Optimiste, il a précisé que «les compétences nationales actuelles sont capables de mener ce projet dans toutes ses étapes, de l’étude jusqu’à la réalisation finale».
L’Expression