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Sonelgaz relève le défi des projets énergétiques de «2.000 MW, et Solar 1.000 MW»

Après plusieurs mois d’attente, le projet Solar 1.000 MW se précise enfin. C’est ce qu’affirme la Société nationale de l’électricité et du gaz, Sonelgaz qui a procédé avant-hier, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres national et international lancé pour la production de 1.000 MW d’énergie photovoltaïque, baptisé «Solar 1.000 MW», quelques mois après l’attribution provisoire des marchés relatifs à l’appel d’offres du projet de 2.000 MW en énergie solaire.

Ces dernières années, l’Algérie multiplie des initiatives si intéressantes dans le secteur et attire l’attention des investisseurs de grandes entreprises étrangères, notamment, chinoises, prêtes à collaborer avec les entreprises nationales afin de profiter du fort potentiel en énergie renouvelable sous-exploité du pays.

Pour ce faire, de nombreux projets dans le solaire sont en cours de déploiement. On compte particulièrement le projet de construction de quinze (15) centrales photovoltaïques d’une capacité de production variant entre 80 et 220 mégawatts, et une capacité totale de 2.000 mégawatts réparties sur 12 wilayas du pays.

Après l’évaluation des offres techniques et financières des entreprises sélectionnées pour la réalisation de ce projet, «la prochaine étape consistait en la signature des contrats, d’ici la fin de l’année en cours, le lancement des travaux devant intervenir début 2024», a déclaré la directrice des activités de production et d’engineering à la direction générale du groupe Sonelgaz,
Ouidad Hamrour, en marge de la cérémonie d’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres national et international pour la production de 1.000 MW.

Une centaine d’entreprises nationales et étrangères ont manifesté leur intérêt pour ce projet. Selon Mme Hamrour «quelque 139 entreprises ont retiré le cahier de charges pour le projet, dont 36 algériennes, 103 étrangères de 26 nationalités et une entreprise mixte», précisant que le projet en question «se porte sur la réalisation de cinq stations dans cinq wilayas d’une capacité allant de 50 à 300 MW, outre la réalisation du réseau de transport reliant chacune de ces stations au réseau national d’électricité».

L’Algérie, un des principaux fournisseurs de gaz naturel à l’Europe, ambitionne de devenir la batterie énergétique de l’Europe, à travers l’augmentation de ses investissements dans le domaine du renouvelable et le renforcement de ses capacités déjà installées. Le Gouvernement œuvre sans relâche à l’amélioration du climat des affaires. Son objectif est d’arriver en tête de la course au renouvelable en Afrique et de rattraper son retard dans le domaine. Cette année, l’Algérie a montré sa volonté d’avancer dans le renouvelable, par conséquent, dans le développement durable à travers la construction effective de centrales solaires à travers le territoire national, favorisant ainsi la création de postes d’emplois et une croissance inclusive.

La priorité est accordée actuellement à la réalisation et au développement des infrastructures énergétiques fiables et solides pour un rendement durable. Et, d’accentuer en parallèle les progrès accomplis dans le domaine et de renforcer sa lutte contre le réchauffement climatique. Les autorités nationales ne voient aucun intérêt à attendre le lancement des projets de constructions des 15 centrales solaires et photovoltaïques inscrit «dans le cadre du programme 15.000 mégawatts d’énergies renouvelables 2030-2035, et qui a atteint actuellement une production d’énergies renouvelables de plus de 511 mégawatts», a indiqué Mme Hamrour, affirmant, par ailleurs, que «le projet «Solar 1.000» avait été lancé au titre de la 2ème étape du programme national 15.000 mégawatts, suite au lancement du projet de construction de 15 centrales photovoltaïques d’une capacité de production variant entre 80 et 220 mégawatts, avec une capacité totale de 2.000 mégawatts réparties sur 12 wilayas».

Pour rappel, l’appel d’offres de ce projet a été lancé en juillet dernier par Sonelgaz-Engineering pour le compte de SHAEMS. Ces derniers exigent, dans le cahier des charges, «l’acquisition de toutes sortes d’équipements à l’image des charpentes, les plaques photovoltaïques, les câbles, les transformateurs et autres des sociétés algériennes, et ce, dans le cadre du programme d’intégration nationale». Idem pour «les maîtres d’œuvre qui doivent recourir aux entreprises algériennes pour réaliser les travaux de génie civil et d’installation électro-mécanique». L’implication et la valorisation des savoirs et compétences locales est indispensable pour une croissance inclusive.

«Les entreprises algériennes avaient obtenu une part de 57% des projets de construction de centrales photovoltaïques, dans le cadre du projet de 2.000 mégawatts, après l’introduction de certaines incitations permettant aux entreprises algériennes de participer aux appels d’offres dans l’objectif de renforcer leurs compétences et leur expérience afin de concrétiser le programme national des énergies renouvelables», a souligné Mme Hamrour.

La Nouvelle République

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