Le Centre de Développement des Energies Renouvelables vient de publier le premier Atlas Algérien du Gisement solaire, l’Energie produite pour les centrales de 1 MWc et l’Environnement « Atlas GEE » est consacré à l’évaluation du gisement solaire et des ressources énergétiques renouvelables en Algérie.
Tout travail dans le domaine des énergies renouvelables a besoin d’une connaissance détaillée du gisement solaire. Les données du rayonnement solaire sont utilisées dans la conception, le développement, la réalisation ainsi que dans l’évaluation des performances des systèmes d’énergie solaire, mais également dans la construction de bâtiments en perspective d’une meilleure efficacité énergétique adaptée au lieu géographique. Le rayonnement solaire étant mesuré sur un nombre limité de sites en Algérie, les données relatives à cette énergie ne sont pas toujours disponibles.
Notre travail consiste en la conception d’une nouvelle méthode de calcul validée scientifiquement, pour l’estimation de l’irradiation solaire pour différents types de ciel, en utilisant la durée d’insolation mesurée. C’est un paramètre astronomique nécessaire si ce n’est indispensable pour la détermination des irradiations solaires. En utilisant le modèle développé par Sandia National Laboratories (SNL) pour la détermination de la température du module, nous utiliserons la vitesse des vents et la température ambiante afin d’estimer la production électrique photovoltaïque.
Concernant la partie environnement, en remplaçant une centrale à gaz naturel à cycle combiné par une centrale photovoltaïque de 1MWc, nous avons pu estimer (tonnes par an) la quantité de dioxyde de carbone (CO2) à éviter d’émettre dans l’atmosphère.
Dans cet ouvrage « Atlas GEE », on a estimé et tracé les cartes des irradiations solaire, l’énergie produite, le dioxyde de carbone (CO2) à éviter pour 64 sites répartis sur tout le territoire national dans lesquels nous disposons de données mesurées de la durée d’insolation, de la température ambiante et la vitesse des vents sur une période de 10 années (Office National de la Météorologie 2002-2011).