Le plan de croissance 2020/2024 inscrit les renouvelables comme un domaine à forte valeurs ajoutée.
S’exprimant, jeudi, à l’émission L’invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Boukhalfa Yaïci, président du Cluster énergie solaire indique qu’au-delà des intentions, aucune action n’est engagée concrètement, puisque jusqu’à aujourd’hui nous sommes toujours dans la phase intention. « On parle des choses qu’on va pouvoir faire, mais il n’y a pas d’actions qui se mettent en place pour lancer la machine d’une manière durable », regrette-il.
Evoquant les principales raisons de la non application du programme des énergies renouvelables, celui-ci, signale les énormes réticences, notamment, au niveau de ceux qui été chargés d’appliquer ce programme. « Ce qui a donné, pendant des années, des remises en causes régulières », explique t-il.
L’invité estime qu’on a perdu beaucoup de temps en 10 ans. La réalité est là, dit-il, en précisant que depuis 2015, on a pu réaliser seulement 390 MW sur le programme des 22 000 MW, soit 1,8% du total. « C’est vraiment insignifiant », ajoute-il.
Il faut lancer rapidement des actions, dit-il. «Je ne dis pas qu’il faut réaliser les 1 000 mégawats par an, par contre si la machine est mis en marche, les projets commencent à être réaliser. On va voir, donc, une création importante d’entreprises et d’emplois. On doit donner, surtout, la priorité aux entreprises locales», ajoute-il.
Pour lui, les appels d’offre doivent d’abord concernés les acteurs locaux, publics et privés. En outre, Boukhalfa Yaïci, indique qu’il ne faut pas concentrés le développement des énergies renouvelables sur la base des entités publiques, comme c’était dans le passé. « Si on veut que les choses s’améliorent, il faut aussi que le secteur privé soit impliquer et de manière importante », conclut t-il.