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Smart-city et Dina, deux associations solidaires de l’environnement

C’est au niveau de l’ESC (Ecole supérieure du commerce) de Koléa que s’est tenue la 4e Conférence internationale intitulée, «L’intégration de l’énergie artificielle dans les sytèmes énergétiques renouvelables».

Du 22 au 24 décembre 2020, des chercheurs et éminents universitaires sont intervenus depuis le Japon, les USA, la France et les universités d’Algérie, afin de pouvoir développer à travers le mode de visio-conférence, les divers thèmes inscrits à l’ordre du jour de cette 4e édition de la rencontre scientifique, organisée cette fois-ci par l’Association Smart-City, en partenariat avec l’Association culturelle et scientifique DINA de Tipasa.

L’intervention du Pr Chems-Eddine Chitour s’est articulée sur le thème, «Les défis du monde de 2030, comment l’Algérie pourrait s’y préparer ?». Reconnaissant que notre pays vit actuellement une situation délicate dans un contexte international difficile, pour différentes raisons, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables déclare : «Quand la technologie sera mâture, le gaz de schiste jouera pleinement son rôle dans un bouquet énergétique à l’horizon 2030. Nous devons dès à présent aller vers une transition énergétique qui nous conduira au développement durable. Le solaire algérien est l’un des plus importants au monde en intensité et en surface, pourtant il peine à prendre son essor. Nous avons plus de deux cents sources d’énergie géothermique.

Un Plan Marshall pour les énergies vertes, enchaîne-t-il, pourrait être mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant avec les leaders mondiaux du solaire de l’éolien, en l’occurrence la Chine, l’Allemagne, les USA. Ce Plan Marshall permettra à l’Algérie d’asseoir une vraie industrie des énergies renouvelables», soulignant dans son intervention que «la plus grande richesse au Sahara, l’eau, la formation de milliers d’ingénieurs, de techniciens, d’architectes, de sociologues autour d’un défi, permettra à notre pays de garder son rang dans le développement durable, un volet qui devra concerner tous les Algériens, car il y va de l’avenir de l’Algérie et des futures générations», conclut le membre du gouvernement.

Le Dr. Hatti Mustapha, chercheur permanent à l’UDES de Bou-Ismail, assisté par un comité, gère ses conférences internationales scientifiques depuis 2017. «La star-up AINA a mis en œuvre un logiciel de localisation, une application, qui permet d’alerter les responsables sur la présence des déchets qui polluent l’environnement, indique-t-il, «grâce aux satellites algériens et à la vigilance, on est en mesure de débusquer les sites pollués, cela peut fonctionner dans la mesure où les services concernés acceptent de collaborer, car ce système leur permettra d’agir efficacement pour préserver l’environnement des agréssions.»

Il enchaîne : «L’intelligence artificielle exige l’adhésion de tous les acteurs, y compris les décideurs locaux. Les scientifiques et chercheurs doivent être pourvus de toutes les données, afin de pouvoir travailler. Le réseau internet ne doit pas subir de défaillance. La réussite de l’intelligence artificielle en matière de préservation de l’environnement et d’un fonctionnement normal dépendra aussi d’une relation transparente entre les gestionnaires locaux et les scientifiques», conclut-il.

ElWatan

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