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Les attributions du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables fixées par décret

Les attributions du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables ont été fixées par un décret exécutif publié dans le journal officiel (JO69).

Le décret exécutif 20-322, signé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, stipule que la mission première du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables est « l’élaboration des politiques et stratégies visant à promouvoir la transition énergétique et les énergies renouvelables » ainsi que leur « suivi » et leur « contrôle ».

Le ministre devra « rendre compte des résultats de ses activités au Premier ministre, au Gouvernement et au Conseil des ministres ». Il est, en outre, en charge de « définir les moyens juridiques, humains, financiers et matériels nécessaires » pour la mise en œuvre des « politiques et des stratégies nationales dans les domaines de la transition énergétique et des énergies renouvelables ».

Il devra proposer, en conformité avec le programme du Gouvernement, le modèle énergétique basé sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables et un mode de consommation et de production d’énergie durable. Cela, en plus « de développer et de valoriser les énergies renouvelables » et en faisant la promotion de « la maîtrise de l’énergie et de la substitution inter-énergétique ».

Le ministre du secteur est en mesure « d’exercer l’autorité publique » en veillant à « l’application des règlements et des prescriptions techniques », tout en assurant le « contrôle des structures centrales et déconcentrées ainsi que des établissements publics placés sous son autorité » en s’assurant du « bon fonctionnement des agences et organismes relevant de son secteur ».

Le décret confère au ministre le pouvoir de « concevoir et de mettre en œuvre, en relation avec les secteurs concernés, les stratégies et les plans d’action de la transition énergétique ». Il devra se concerter avec eux à l’élaboration du « modèle énergétique national ».

Il contribuera aussi « à toute étude et tous travaux d’analyse, de prévision et de prospective dans le domaine de la maîtrise de l’énergie ». Il devra faire « la promotion des sources d’énergie les plus rentables et les moins polluantes » mais aussi « la culture de l’utilisation rationnelle de l’énergie ».

Alors qu’en en matière d’énergies renouvelables, le ministre devra « concevoir et « mettre en œuvre, en relation avec les secteurs concernés, les stratégies et les plans d’actions liés au développement des énergies renouvelables pour la production d’électricité et toutes autres applications » en développant et valorisant « des infrastructures et des potentialités nationales en énergies renouvelables » et en initiant et menant « toute étude d’évaluation du potentiel national en énergies renouvelables »

Le ministre pourra « contribuer à toute étude et tous travaux d’analyse, de prévision et de prospective dans le domaine des énergies renouvelables » en proposant « l’intégration des énergies renouvelables dans les différents secteurs d’activités socio-économiques ».

En plus de la « mise en place d’une industrie locale des équipements et matériaux contribuant à la maîtrise de l’énergie et aux énergies renouvelables et au développement d’entreprises de services énergétiques ».

Il devra mettre en place et développer les « infrastructures dédiées à la certification et au contrôle de la qualité des matériaux et équipements » pour assurer « la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables ».

Il travaillera également en concertation avec le ministère chargé de la normalisation « à l’élaboration des règlements techniques et des normes » pour « la mise en conformité des installations et équipements industriels ».

Le ministre devra participer « aux activités de recherche scientifique et de développement technologique » dans son secteur. Il pourra proposer « toute mesure de promotion de l’innovation technologique en matière d’utilisation des énergies renouvelables et assure sa valorisation ».

Pour ce qui est de la coopération internationale, le ministre « assure le développement et la promotion de la coopération bilatérale et multilatérale ».  Il devra veiller « à l’application des conventions et accords internationaux auxquels l’Algérie est partie prenante » et « participe aux activités des organismes régionaux et internationaux » en apportant « son concours aux négociations internationales « .

APS

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