Elaborer une politique énergétique nationale rénovée s’appuyant sur les expériences et les atouts du pays est une nécessité, a indiqué samedi à Alger la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatma-Zohra Cherfi.
Lors de la 24ème Journée de l’Energie, la même responsable a fait savoir que « des riches débats engagés à travers l’ensemble du pays ressort un consensus sur le besoin d’élaborer une politique énergétique nationale rénovée » s’appuyant sur les expériences et les atouts du pays.
Elle a également souligné l’intérêt pour cette nouvelle politique qu’elle soit « en ligne avec les évolutions technologiques du monde et adaptée aux défis qui se présentent à nous ».
C’est dans ce sens, a rappelé la même responsable, que le secteur national de l’énergie a entamé une réflexion sur plusieurs grands axes autour du potentiel avéré de l’Algérie en hydrocarbures lui permettant d’assurer sa couverture énergétique et un niveau d’exportation appréciable pour contribuer au financement de l’économie dans un avenir prévisible.
Selon Mme Cherfi, pour y parvenir, il est nécessaire de mettre en œuvre des moyens nécessaires pour assurer une meilleure exploitation de ce potentiel dans une vision de long terme.
« En second lieu, il s’agit du développement des ENR (énergies renouvelables) car elles prennent une place de plus en plus importante dans les mix énergétiques mondiaux », a-t-elle estimé, expliquant que leur généralisation au niveau mondial jumelée à la baisse des coûts en fait désormais des alternatives de choix dans la diversification énergétique et économique.
Dans ce contexte le secteur de l’énergie a mis en place une politique de diversification du mix énergétique du pays, a-t-elle fait observer, et ce, à travers des objectifs ambitieux quantifiés temporels qui ont été tracés pour utiliser ce potentiel ».
Selon la représentante du ministère de l’Energie, le troisième axe concerne le gisement considérable d’économie d’énergie dont la mobilisation au service de l’économie nationale constitue un réel défi.
« L’efficacité énergétique est appelée à jouer un rôle important dans le contexte énergétique actuel caractérisé par la hausse de la consommation tirée essentiellement par le développement des secteurs du bâtiment, des transports et du secteur industriel », a indiqué Mme Cherfi.
Par ailleurs, l’intervenante a estimé que la situation énergétique du pays présente à la fois des défis et des menaces « mais surtout de grandes potentialités de diversification énergétique et économique ».
Ainsi, afin de mener à bien la transition énergétique, Mme. Cherfi a noté l’intérêt de répondre à plusieurs problématiques dont celle d’assurer le développement au profit de la génération actuelle tout en préservant toutes les potentialités du pays pour permettre l’épanouissement des générations futures.
Il s’agit, selon la même responsable d’assurer la sécurité énergétique du pays dans un monde au climat menacé mais aussi de s’engager sur la base d’une rationalité économique dans un cercle vertueux de production et de consommation énergétique qui soit soucieux de la protection de l’environnement.
APS