La création d’un réseau thématique national dédié à la recherche dans le domaine des énergies renouvelables a été vivement recommandée, mercredi dernier à Oran, par les participants au colloque international tenu trois jours durant à l’Université des sciences et de la technologie «Mohamed Boudiaf» (USTO-MB).
La mise en place d’un réseau thématique favorisera notamment «le transfert de savoir-faire vers le secteur socio-économique», a indiqué Pr Fatima Hamdache, directrice du Laboratoire de physique des plasmas, des matériaux conducteurs et leurs applications (LPPMCA) de l’USTO-MB, organisateur de la rencontre scientifique.
Le réseau se veut aussi «un espace dédié à la fédération des compétences, à la mutualisation des moyens et à la promotion du travail collectif d’intérêt commun», et ce, conformément au décret du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, datant du 13 août dernier, a souligné Pr Hamdache.
La création d’un réseau en «Energies renouvelables» est également appuyée par l’Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST) qui figure parmi les partenaires majeurs de ce colloque. La directrice de l’ATRST, Samira Chader a expliqué que «les conditions et modalités de création des réseaux thématiques de recherche sont fixées par le décret exécutif n 19-233 du 13 août 2019». En vertu de ce décret, le réseau thématique dédié aux Energies renouvelables sera créé par «arrêté du ministre chargé de la recherche scientifique, sur proposition du conseil scientifique de l’ATRST».
Selon le même texte de loi, le réseau thématique comprend «des entités de recherche, des entités relevant du secteur socio-économique, des organismes à caractère économique ou social, des associations agréées à caractère scientifique ainsi que des personnalités scientifiques, notamment les compétences nationales établies à l’étranger».
Les énergies renouvelables et la conversion d’énergie ont constitué les thématiques principales du colloque tenu à l’auditorium de l’USTO-MB, avec la participation de plus de 400 chercheurs nationaux et d’une trentaine d’étrangers.
El Watan