Un nouveau projet dédié au développement des technologies solaires est porté par l’Université des sciences et de la technologie d’Oran « Mohamed Boudiaf » (USTO-MB) dans le cadre d’un partenariat inscrit au titre de la coopération scientifique algéro-japonaise, a-t-on appris mardi lors d’un colloque international consacré aux énergies renouvelables.
Il s’agit d’un projet de collaboration scientifique algéro-japonaise au titre du programme de « Partenariat dans la recherche scientifique et technologique pour le développement durable (SATREPS) », a précisé le professeur-chercheur Amine Boudghène-Stambouli dans une conférence donnée lors de cette rencontre ouverte lundi à l’auditorium de l’USTO-MB.
La production de silicium et des cellules photovoltaïques constituent les deux domaines ciblés dans le cadre de ce projet intervenant dans le sillage d’une précédente action de collaboration algéro-japonaise intitulée « SSB » (Sahara Solar Breeder / élevage de stations solaires).
Le programme « SSB » s’est déroulé sur une période de 5 années, donnant lieu en 2015 à l’étude de faisabilité d’un projet d’envergure de production électrique à partir du Sahara en vue de son acheminement vers le nord du pays, via les câbles supraconducteurs, a rappelé Pr Stambouli qui avait assuré le management technique de cette opération.
Le « SSB », a-t-il souligné, a aussi permis d’ériger l’USTO-MB au rang de premier établissement universitaire algérien producteur de silicium, et ce, suite à sa dotation en juin 2015 d’un équipement de haute technologie appelé « four à induction ».
Le projet à venir au titre du « SATREPS » permettra à l’USTO-MB et à ses partenaires parmi les universités japonaises de joindre leurs efforts dans la recherche axée sur « la mise au point de nouvelles techniques à même d’élever davantage le niveau de pureté du silicium produit », a fait valoir Pr Stambouli.
La disponibilité des matières premières constitue un atout important pour la production de silicium à l’USTO-MB qui dispose, à cet égard, du sable saharien et de la roche « diatomée » contenue dans le gisement de Sig (wilaya de Mascara), a-t-il soutenu.
L’intérêt de ce projet scientifique a été également mis en relief par la rectrice de l’USTO-MB, Nacéra Benharrats, soulignant qu’il cadre parfaitement avec la stratégie nationale dédiée à la transition énergétique.
Une trentaine d’experts de différents pays participent au colloque international sur les énergies renouvelables et la conversion d’énergie, ouvert dimanche pour trois journées de conférences et ateliers techniques à l’auditorium de l’USTO-MB.
APS