Le nombre d’abonnés aux réseaux électrique et gazier en Algérie a « fortement » augmenté pour atteindre aujourd’hui près de 9 millions pour l’électricité et plus de 6 millions pour le gaz naturel, a fait savoir le P-dg de Sonelgaz, Chaher Boulakhras lors du Congrès mondial de l’Energie qui se tient à Abou Dhabi (Emirats arabes unis) du 9 au 12 septembre en cours.
S’exprimant en qualité de Président du Comité algérien de l’énergie (CAE), M. Boulakhras a expliqué que cette augmentation qui « permet à tous les citoyens à avoir accès à l’électricité et au gaz » est devenue possible grâce aux « prix adaptés et très abordables pour le consommateur », indique un communiqué du CAE.
« L’Etat a pris en charge le raccordement en électricité et en gaz pour aboutir à l’électrification quasi totale du territoire national et à un taux de pénétration du gaz par canalisations de 65%. Les îlots «propanés » (GPL en réseau) ont été également développés dans les localités isolées» a-t-il ajouté après avoir rappelé qu’en termes d’équité énergétique, «l’expérience algérienne en matière d’accès à l’énergie de par les efforts consentis dans le renforcement des capacités de production d’électricité, mais aussi des infrastructures de transport et de distribution – tant d’électricité que du gaz – qui ont permis d’assurer une couverture énergétique optimale du pays ».
L’Algérie étant producteur de gaz, l’électricité est produite à plus de 97% à partir du gaz naturel, ressource primaire plus propre que les autres ressources fossiles, fait remarquer la même source. Et afin de préserver les ressources fossiles pour les générations futures, le président du CAE a indiqué que « l’Algérie a privilégié les centrales électriques à cycle combiné, plus efficace en termes énergétiques ».
Evoquant l’aspect durabilité, le président du CAE a relevé que les investissements déjà réalisés en centrales conventionnelles pour répondre à la demande et les perspectives d’avenir font que « la politique énergétique intègre désormais le développement des énergies renouvelables en vue de mieux préparer la transition énergétique et de s’affranchir progressivement, à moyen et long terme, des hydrocarbures ».
Il a souligné en ce sens les performances de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables, notamment grâce à son parc renouvelables déjà mis en service d’une puissance de près de 400 MW. M. Boulakhras a enfin défendu les socles de la politique algérienne basée sur le gaz naturel en tant que solution permettant d’améliorer les paramètres de l’accès à l’énergie pour un développement durable et une meilleure transition énergétique.
Le p-dg de Sonatrach, Rachid Hachichi, est lui aussi présent au rendez-vous d’Abu Dhabi. Intervenant lors d’une session consacrée aux nouvelles perspectives régionales, portant sur la transition énergétique en Afrique, il a abondé dans le même sens que le P-DG de Sonalgaz en soulignant que le taux de couverture nationale en électricité a atteint presque les 100%.
Il a également abordé le sujet du mix énergétique en déclarant que la Sonatrach s’inscrivait dans la diversification et l’efficacité énergétique.
Durant cette manifestation, la délégation de Sonatrach s’est entretenue avec les responsables de plusieurs sociétés internationales spécialisées dans la chaîne de valeurs des hydrocarbures. Les discussions ont porté sur « les projets présents et à venir, en vue de renforcer leurs relations, sur la base d’une coopération mutuellement bénéfique », indique un communiqué de la compagnie nationale d’hydrocarbures.
Reporters.dz