Un réseau de « lutte biologique intégrée » en Algérie a été créé, mardi à l’université Batna 2 « chahid Mostefa Benboulaid », au terme des travaux du premier Colloque International sur la lutte biologique intégrée en Algérie (CILBIA 1), qui se tient dans la capitale des Aurès (4-5 février).
Dans une déclaration à l’APS, le président du comité scientifique du colloque, Pr. Abdelkrim Si Bachir a affirmé que « ce réseau représentera l’Algérie en Afrique du Nord et au sein de l’organisation internationale de la lutte biologique intégrée », ajoutant que « ce réseau vise à trouver un traitement efficace pour réduire l’utilisation des pesticides dans la lutte contre les maladies des plantes en recourant à des méthodes biologiques saines pour préserver l’environnement ».
Selon la même source, ce réseau, qui sera initialement domicilié à Batna au siège de l’association scientifique « Biologie, Biodiversité et Durabilité » (BBD) pour la promotion des sciences biologiques et la durabilité de la biodiversité, « réunira des chercheurs algériens dans ce domaine dans un cadre fédérant leurs efforts en vue de faire connaître leurs travaux au niveau local et international, de même qu’il renforcera les rangs des représentants de l’organisation en Afrique du Nord et leur donnera un nouveau souffle ».
Organisé par l’association scientifique « Biologie, Biodiversité et Durabilité », en coordination avec l’organisation internationale de la lutte biologique et intégrée- Section régionale ouest paléarctique (OILB-SROP),une organisation internationale de lutte contre les animaux et les plantes nuisibles, ce rendez-vous a été abrité par la faculté des sciences de la nature et la vie (SNV) de l’université Batna 2.
Première manifestation du genre, cette rencontre a vu la participation de 50 universités et instituts de recherches du pays et de chercheurs venus de France, de Tunisie et du Maroc qui ont notamment présenté des communications sur les dernières recherches et techniques alternatives dans le domaine de l’agriculture biologique.
Ont également assisté à cette manifestation scientifique, le président de l’organisation internationale de la lutte biologique et intégrée, Pr. Philippe NICOT, chercheur à l’unité de pathologie végétale à l’INRA (France) ainsi que les représentants de cette organisation en Tunisie et au Maroc.
Les participants à ce colloque, dont le chercheur Cherif Ghazi de l’université de Ghardaïa, ont mis l’accent sur « l’importance de cette rencontre en matière d’échange d’expériences dans le domaine de la lutte biologique et intégrée » qui vise le recours à des méthodes naturelles pour obtenir des produits sains et de qualité, d’autant que l’Algérie possède de nombreuses cultures stratégiques.
Ils ont également estimé que « la naissance du réseau de lutte biologique et intégrée en Algérie est une étape essentielle pour valoriser les recherches effectuées, à ce jour, dans ce domaine au niveau national, d’autant que les méthodes de lutte biologique et intégrée sont des procédés efficaces et alternatifs pour combattre les insectes nuisibles et les maladies affectant les récoltes, et ce, dans le respect des écosystèmes et de la santé des consommateurs ».
APS
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