ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a mis l’accent, dimanche à Alger, sur la nécessité de valoriser les résultats de la recherche scientifique et de les commercialiser pour ériger l’Université en locomotive de l’économie nationale.
Présidant une conférence consacrée à la présentation des résultats de la recherche scientifique et du bilan des activités de la Commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires, M. Baddari a précisé que pour ériger l’Université en locomotive de l’économie nationale, « il convient de valoriser les résultats de la recherche scientifique et de travailler à leur commercialisation à travers l’établissant de ponts de coopération avec le partenaire économique, public ou privé ».
Après avoir incité les étudiants à s’orienter vers l’innovation et l’économie de la connaissance, M. Baddari a appelé ces derniers à profiter des facilitations offertes par les autorités dans le domaine de la création de leurs start-up et à créer ainsi des postes d’emplois pour eux-mêmes et leurs pairs.
Le ministre a, également, affirmé que la nouvelle approche de l’université vise à rendre cette dernière une institution sociétale au service de son environnement socioéconomique, à travers les solutions scientifiques et pratiques aux problématiques posées, face aux défis imposés dans différents domaines, relevant que cela s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du 41e engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Par ailleurs, il a rappelé les mesures prises pour permettre aux centres de recherche scientifique de commercialiser les modèles de recherche afin de concrétiser le principe de valorisation des résultats de la recherche scientifique au service de l’économie nationale.
A cette occasion, le bilan des activités de la Commission nationale de coordination ui veille à la mise en œuvre de l’arrêté ministériel n-1275 (un diplôme, une start-up/un diplôme, un Brevet), a été présenté, où 1.700 projets ont été enregistrés pour la création de micro-entreprises, en sus de 405 projets « labellisés » et plus de 1.400 brevets d’invention.
Il s’agit également de 3.800 projets enregistrés sur la plateforme startup.dz, et l’examen de 6.075 projets relatifs à l’innovation dans les trois cycles universitaires (licence, master, doctorat).
Au cours de cette conférence, des exemples de projets des programmes nationaux de recherche (sécurité alimentaire, sécurité énergétique et santé des citoyens) ont été présentés, ainsi que des modèles de projets sur les volets sociaux et économiques, à l’instar du projet de conception d’un appareil de traitement des déchets médicaux utilisant la technologie de l’ozone réalisé par l’Université de Sidi Bel Abbès.
APS