Alger a officiellement pris le virage des énergies renouvelables en avril 2022 avec la création du Haut conseil de l’énergie ; un gros projet dans ce sens a été scellé le mois dernier avec le géant italien Eni. Cette invention signée par quatre étudiants de l’université de Sidi Bel-Abbès pourrait révolutionner le secteur et ouvrir au pays des horizons à l’international.
Une énergie solaire bon marché, c’est ce que promet cette petite merveille mise au point par Amar Tilmatine, Nezha Kadous, Yassine Bellebna et Khelifa Yanallah, étudiants à la faculté de génie électrique de l’université Djilali Liabès. Cette technologie, basée sur un souffleur d’air, permet de produire de l’énergie solaire photovoltaïque de manière plus propre en réduisant les opérations de nettoyage des panneaux. Rappelons que cet entretien mobilise des agents, de l’énergie et de grosses quantités d’eau.
Les étudiants travaillaient sur ce souffleur d’air quand ils se sont rendus compte fortuitement qu’il pouvait être d’un grand secours dans le nettoyage des panneaux solaires. Il est maintenant question d’équiper les installations des centrales photovoltaïques avec ce dispositif pour rendre les panneaux autonettoyants, plus performants et plus résistants aux conditions climatiques rapporte TSA ce mardi 6 décembre.
Le Laboratoire d’applications du plasma, de l’électrostatique et de la compatibilité électromagnétique, dans la même université, passe à la loupe ce système pour son application dans l’industrie solaire. En attendant le laboratoire a déposé un brevet en Algérie – à l’Inapi – et à l’étranger – auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle…
La prochaine phase est un partenariat avec des entreprises pour vulgariser cette invention à travers la nouvelle génération de panneaux solaires. En tout cas le site spécialisé Neozone.org y croit beaucoup.
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