La hausse de la consommation énergétique en Algérie constitue un défi majeur pour les pouvoirs publics. La diversification des ressources énergétiques est devenu une nécessité. Selon les experts, d’ici 2030, la production nationale ne sera plus en mesure d’assurer les exportations.
« Si nous continuons de consommer à ce rythme, nous aurons des problèmes au niveau des exportations », prévient Sahbi Daoud, président du Club Energy, rapporte ce lundi la Radio nationale.
Dans ce cas, le recours au mix énergétique peut constituer une solution sur le long terme. «L’alternative est donc d’investir dans les énergies renouvelables, solaires, éoliennes», explique, à son tour, Abdelmadjid Attar, expert en énergie.
Il rappelle, par ailleurs, que la consommation est très élevée dans le résidentiel. Ce dernier «consomme 56% d’électricité et 63% de gaz naturel», a précisé le même responsable.
Une grande partie de l’économie algérienne repose sur les hydrocarbures. C’est pour cette raison que l’Algérie doit «s’orienter vers la transformation de son système énergétique, notamment à travers le recours à l’hydrogène vert», recommande Rabeh Sellami, Directeur de l’hydrogène et des énergies alternatives au commissariat aux énergies renouvelable, selon le même média.
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