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Hydrogène vert, mines et gaz: Un potentiel à valoriser

L’Algérie détient un potentiel à valoriser en hydrogène vert, en mines et en gaz, souligne mardi Pr Boukhalfa Yaïci, DG de Green Energy cluster Algeria.

Le professeur Boukhalfa Yaïci, directeur général de Green Energy cluster Algeria (GEC-ALGERIA), relève que l’Algérie a l’ambition aussi de s’imposer comme un acteur-clé dans la ré­volution de l’hydrogène vert. Ce positionnement vise, ajoute-t-il, «à faire du pays une destination incontournable pour tout in­vestissement international dans les énergies qu’on veut durables». Pour appuyer ses propos, il cite le projet de loi de finances 2026, qui, selon son analyse, illustre parfaitement «cette orientation si claire, puisqu’il introduit pour la première fois depuis des années quatre articles spécifiquement dédiés à l’hydrogène vert et, plus largement, aux énergies renouvelables».

Objectif principal: diversifier les sources d’énergie

Ces dispositions, poursuit Pr Yaïci, «traduisent une véritable volonté politique d’accélérer sérieusement la transition énergétique et d’impliquer, et c’est ça qui change, à la fois le consommateur final et tous les acteurs économiques dans cette mutation». Pour lui, «l’objectif principal est de diversifier nos sources d’énergie et d’offrir un environnement qui soit réellement favorable aux investisseurs». Il rappelle que si «l’État a, jusqu’à présent, joué un rôle de moteur essentiel». Il estime que le moment est arrivé «pour que le secteur privé, qu’il soit national ou étranger, prenne maintenant le relais».

En rappelant les grandes ambitions du pays, le Pr Yaïci précise que l’Algérie s’est donné un objectif de 3.200 mégawatts (MW) d’énergie renouvelable à réaliser à court terme. «Ces dif­férents projets ont pour but de créer une vraie base industrielle qui sera dédiée à la production d’électricité verte», explique-t-il, car il nous en faut une. Il mentionne aussi qu’environ «400 MW sont censés être injectés dans le réseau d’ici la fin de l’année», ce qui serait déjà un très bon signe.

Selon lui, ces nou­velles mesures devraient «permettre aussi de structurer enfin un tissu industriel local capable non seulement de répondre à la de­mande nationale, mais aussi de s’ouvrir sérieusement à l’exportation». «L’hydrogène vert, il faut le savoir, a de multiples usages», précise le professeur Boukhlafa. Il peut, détaille-t-il, «tout à fait remplacer le gaz naturel dans la production d’électricité, être utilisé dans l’industrie chimique ou même servir de carburant propre aux véhicules». Il conclut en insistant sur le fait que «les futurs projets énergétiques devront absolument garantir une production d’électricité verte, ce qui permettra aux entreprises d’obtenir des produits avec une faible empreinte carbone, donc très compétitifs sur les marchés étrangers».

l’Horizons

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