La rencontre a permis de développer de nouveaux mécanismes d’exploitation des richesses énergétiques du pays.
Axée sur la concrétisation des objectifs de transition énergétique, l’Algérie multiplie les opportunités de développement des énergies renouvelables à travers la conclusion de partenariats stratégiques. Dans ce contexte, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ a reçu, lundi, la Représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnod) en Algérie, Natasha Van Rijn, avec laquelle il a évoqué «les voies et moyens de renforcer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables», selon le communiqué du ministère. Il y a lieu de souligner que l’importance de cette coopération réside dans le renforcement des axes stratégiques du développement dans le domaine des énergies renouvelables.
Ces dernières s’articulent autour du développement des capacités locales pour l’intégration des solutions en vue d’améliorer l’efficacité énergétique. D’où l’importance d’établir une évaluation des perspectives de coopération entre les eux parties, notamment autour des projets lancées ces dernières années. Il faut dire à ce titre, que les actions de développement ont particulièrement porté sur l’édification de bases solides pour porter le développement énergétique au niveau supérieur. L‘objectif étant de diversifier les sources d’énergie, en vue de permettre aux énergies renouvelables d’intervenir efficacement dans le développement économique. À ce titre, les nouvelles dispositions juridiques s’orientent vers la mise en place de nouveaux mécanismes de financement pour la généralisation de l’utilisation des énergies renouvelables.
Ce qui renseigne sur l’importance des opportunités et des perspectives qui s’offrent aux opérateurs et investisseurs, notamment les start up. Dans ce sens, il est important de souligner que le Plan national prévoit l’installation de 15 000 mégawatts d’énergie solaire répartis sur 13 wilayas, avec une première phase de 3 200 mégawatts lancée en 2024.Un programme prévoyant la production de 3000 mégawatts d’énergie solaire via 20 nouvelles stations, en sus d’une centrale solaire dans la wilaya de Tindouf d’une capacité de 200 mégawatts, à l’effet de répondre aux besoins de la région et en soutien aux projets d’exploitation de la mine de Ghara Djebilet.
De même importance la collaboration avec la Banque mondiale contribue au développement des énergies renouvelables, à travers un projet de production de 1.000 mégawatts d’énergie éolienne à travers 10 sites a été lancé.À ce projet s’ajoute celui du raccordement du réseau électrique algérien à ceux de la Libye, de la Tunisie, de l’Égypte, de la Mauritanie et des pays du Sahel. C’est sur la base de ces arguments que les discussions entre les deux parties se sont articulées autour de l’élargissement des termes de cette coopération à «l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne, le développement de l’utilisation de l’hydrogène vert comme source d’énergie alternative et propre, ce qui permettra de réduire l’empreinte carbone, en particulier dans le secteur industriel, de promouvoir le transport propre et de renforcer la durabilité environnementale».
Dans ce sens, Yassaâ est longuement revenu sur les principaux programmes et projets du secteur, notamment ceux liés au «développement des biocarburants, à la valorisation énergétique des déchets et aux initiatives de transition vers un modèle énergétique plus durable», selon le communiqué. Il va sans dire que les engagements forts, signifiés par l’Algérie ces dernières années dans le développement des énergies renouvelables, et dans l’émergence d’une nouvelle dynamique, constituent aujourd’hui des éléments de fiabilité et d’attractivité pour l’établissement de partenariats stratégiques.
Ces derniers visent à renforcer les termes de l‘échange technologique, de développer de nouveaux mécanismes d’exploitation des richesses énergétiques du pays, en vue de réduire la dépendance aux énergies fossiles. C’est dans ce sens, que Mme Van Rijn a réaffirmé la disponibilité du Pnud à «poursuivre sa collaboration avec l’Algérie, en renforçant les cadres de coopération dans les domaines de la transition énergétique, de l’efficacité énergétique, du renforcement des capacités humaines, du développement de la gouvernance et des modèles énergétiques durables, à travers l’échange d’expertises et d’expériences réussies», conclut le communiqué du ministère.
L’Expression