Le projet TaqatHy est mis en œuvre par la GIZ Algeria, mandatée par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement en collaboration avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
Les conclusions de l’étude algéro- allemande, portant sur l’évaluation économique de l’exportation de l’hydrogène vert algérien vers les marchés européens, font état d’une compétitivité accrue de la production algérienne sur les marchés mondiaux, et une infrastructure capable de soutenir l’expansion de cette industrie dans les décennies à venir, «confirmant l’Algérie comme un fournisseur clé dans l’approvisionnement énergétique global».
Lancée dans le cadre du projet TaqatHy mis en œuvre par la GIZ Algeria, mandatée par le gouvernement allemand, en collaboration avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, l’étude démontre également «un horizon prometteur, une demande croissante en hydrogène vert en Europe», ce qui ouvre de belles perspectives pour l’Algérie sur ce segment énergétique.
Les résultats des échanges entre les différentes parties et les conclusions de l’étude ont été présentés, récemment, selon un communiqué de la GIZ, lors d’un atelier organisé à Alger, regroupant les ingénieurs et les experts techniques du secteur énergétique, pour analyser les défis et opportunités de l’hydrogène en Algérie.
La rencontre vient compléter «les travaux précédents de TaqatHy sur le sujet, identifiant ainsi davantage d’opportunités et défis pour le développement de l’industrie de l’hydrogène vert et ses dérivés dédiés à l’export», ce qui a permis de «mettre en avant le potentiel considérable de l’Algérie dans cette industrie, avec pour objectif, favoriser une transition énergétique durable et prospère» soulignent les organisateurs.
Une précédente rencontre avait été organisée, il y a quelques semaines à Alger, en vue de poser les bases d’une étude consacrée au financement des énergies renouvelables en Algérie. Selon les organisateurs, l’initiative visait à analyser le paysage financier actuel, «identifier les opportunités de développement et préparer les échanges avec les parties prenantes». L’atelier avait réuni les acteurs des secteurs de l’énergie et de la finance, tant publics que privés, en vue «de discuter collectivement les solutions de financement pour des projets d’énergies renouvelables à grande échelle en Algérie».
Un jalon clé
L’initiative constituait, selon la même source, «un jalon clé pour collecter des informations pertinentes et actualisées, avant de procéder à une analyse approfondie de l’offre de financement existante». Elle devait permettre également d’explorer «des pistes pour développement en lien avec les besoins actuels et futurs, dans la perspective de 2035».
Les résultats de l’atelier devaient en outre alimenter «l’élaboration, d’un benchmark des mécanismes de financement, tant algériens qu’internationaux, pour les projets d’énergies renouvelables d’identifier et d’analyser des stratégies et montages financiers adaptés aux projets concernés».
Le projet TaqatHy est mis en œuvre par la GIZ Algeria, mandatée par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement en collaboration avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables. Les deux parties avaient signé le 23 octobre 2023, à Alger, le contrat d’exécution de la coopération technique dans le cadre du projet commun TaqatHy, portant sur le développement de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert.
Le contrat doté d’une enveloppe financière de 12 millions d’euros vise, notamment, à «approfondir la coopération algéro-allemande, en misant sur l’intégration des technologies, le transfert de savoir-faire, l’assistance technique, ainsi que la formation et le développement de la fabrication locale de la majorité des équipements notamment dans le domaine des énergies renouvelables», selon le ministère de l’Energie et des Mines.
El Watan-dz