ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, mardi à Alger, lors d’une rencontre sur »la réfrigération verte pour un avenir meilleur », la nécessité pour le secteur du froid d’adopter des solutions durables en misant sur les énergies nouvelles et renouvelables.
Lors de cette rencontre, organisée par le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, en coordination avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), à l’occasion de la Journée mondiale du froid (26 juin), le ministre a fait savoir que le secteur du froid était confronté à plusieurs défis, notamment la réduction de la consommation d’énergie et le changement climatique, qui requièrent, a-t-il dit, « l’adoption de solutions durables à même de contribuer à la réduction des émissions de chaleur grâce à l’utilisation des énergies nouvelles et renouvelables ».
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, et la Représentante de l’ONUDI en Algérie, Hassiba Sayah, M. Arkab a évoqué les principaux axes adoptés par son département ministériel pour diversifier les sources d’énergie, réduire leur coût et renforcer leur efficacité, notamment le renforcement et le développement des capacités de production et l’amélioration de l’efficacité énergétique en encourageant les citoyens à adopter les bons gestes en la matière.
La politique sectorielle dans ce domaine prévoit aussi l’amélioration de la performance du réseau de transport et de distribution, la mise en place de règlementations et de législations favorisant l’utilisation de la technologie et de la numérisation dans le secteur de l’électricité, l’encouragement de l’investissement dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies et la diversification des sources d’énergie en recourant aux énergies renouvelables.
A cette occasion, le ministre a salué les efforts assidus consentis par le secteur de l’environnement et des énergies renouvelables pour assurer un avenir plus durable, appelant à « la conjugaison des efforts de tous les acteurs : secteurs public et privé, professionnels et consommateurs » pour le développement durable du secteur du froid.
De son côté, Mme Dahleb a précisé que la transition vers du « froid vert » est une décision très importante, car c’est un domaine clé dans la lutte contre le changement climatique, qui exige un engagement des producteurs, mais aussi des consommateurs.
Aussi, a-t-elle insisté sur la nécessité de disposer d’installations techniques sécurisées pour l’utilisations des réfrigérants verts.
Elle a en outre affirmé que l’Algérie honorait ses engagements en matière d’élimination progressive des réfrigérants nocifs pour l’environnement conformément au Protocole de Montréal, et ce, a-t-elle dit, à travers le parachèvement de plusieurs projets de remplacement de ces substances et l’acquisition de nouvelles installations industrielles utilisant des substances alternatives.
Pour sa part, Mme Sayah a fait savoir que l’ONUDI préparait un plan d’élimination progressive des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) dans le secteur de la climatisation, avec la proposition d’une stratégie nationale globale en la matière.
APS