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Algérie-UE:  » Partenariat énergétique gagnant-gagnant »

Le déploiement de 15 mille mégawatts renouvelables permettra de réduire la consommation de gaz naturel et des émissions de CO2, tout en générant entre 6 et 8 milliards de m3 en gaz naturel.

Le programme d’appui aux énergies renouvelables (EnR), cofinancé par l’Union européenne (UE) et le gouvernement algérien, arrive à son terme après quatre années d’exécution. Il porte tous ses fruits, désormais.

En effet, ce programme d’appui au secteur des EnR, principalement électrique et de l’efficacité énergétique en Algérie, dénommé Taka Nadifia, vient de faire l’objet d’un séminaire de clôture à Alger. L’évènement organisé par le ministère de l’Énergie et des Mines en collaboration avec la délégation de l’UE en Algérie, a révélé que ledit programme a été réalisé à hauteur de 90%, et a vu la participation de plusieurs intervenants dont 12 du secteur ministériel, près d’une dizaine d’agences, des associations professionnelles…À l’issue de ce travail collégial, l’Algérie dispose d’une authentique feuille de route pour l’énergie et ce sur le long terme. C’est ce qu’a expliqué Saïd Meziane, directeur du partenariat avec l’UE, près du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Le même responsable a évoqué des facteurs complémentaires favorisant la réussite d’une stratégie commune en matière d’Enr, dont le solaire, l’éolien, du fait entre autres, de la proximité géographique entre les deux rives. Pour sa part, Dario Chello, chef d’équipe de l’assistance technique, Taka Nadifa, a rappelé que ce programme a bénéficié d’une enveloppe de 11 millions d’euros, dont 10 millions d’euros au titre de la contribution de l’UE et 1 million d’euros au titre de la contribution de l’Algérie. De même qu’il a précisé que le programme n’a connu aucune interruption entre avril 2019 et avril 2023 et ce même au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19. À la faveur des résultats communiqués lors de ce séminaire, il ressort que le déploiement de 15 mille mégawatts renouvelables permettra de réduire la consommation de gaz naturel et des émissions de CO2, tout en générant entre 6 et 8 milliards de m3 en gaz naturel.

C’est dans ce sens qu’a abondé le représentant du ministre de l’Énergie et des Mines qui a mis en exergue les efforts déployés par l’Algérie pour la diversification de son mix énergétique à travers l’accélération du déploiement des EnR et de la préservation de ses importantes ressources en hydrocarbures.

Il a également souligné l’importance de créer les synergies nécessaires pour concrétiser des partenariats mutuellement bénéfiques dans le secteur de l’énergie et des mines qui offre de nombreuses opportunités d’investissement durables telles que le développement des infrastructures énergétiques, le développement des énergies renouvelables et de la filière hydrogène, l’intégration industrielle nationale, l’efficacité énergétique, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Madame Nadia Chenouf, secrétaire générale, représentant la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, a rappelé que l’Algérie est pleinement engagée à poursuivre sa participation active au niveau international en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les effets néfastes du changement climatique dans le cadre du développement durable, et cela à travers le développement des systèmes décentralisés pour la production de l’électricité et de la chaleur à partir des sources renouvelables, notamment la géothermie et la valorisation énergétique des déchets.

Son Excellence Thomas Eckert, ambassadeur, chef de la délégation de l’UE en Algérie a pour sa part souligné la disponibilité de l’UE à approfondir sa coopération dans le secteur de l’énergie et des mines, à travers le renforcement de son appui pour le développement des EnR en Algérie et pour améliorer l’efficacité énergétique, ainsi que le développement d’une industrie énergétique à croissance durable. Il a alors qualifié ce chantier de priorité absolue et ce en perspective de la neutralité climatique d’ici l’horizon 2050, de même qu’il a indiqué que la «confluence» était au coeur du partenariat Algérie-UE dans le domaine de l’énergie.

l’Expression 

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