L’Agence nationale des déchets (AND) a organisé à Alger la première rencontre d’information entre ses cadres et des journalistes de la presse publique et privée (audiovisuelle et écrite) visant à permettre à ces journalistes de relayer une information « précise et correcte » sur la problématique des déchets au service de l’objectif suprême qui « la consécration de la citoyenneté environnementale ».
Intervenant à l’ouverture de cette rencontre placée sous le slogan « Puisque vous êtes notre partenaire durable », le directeur général de l’AND, Karim Ouamane a annoncé l’organisation dorénavant d’une rencontre d’information par mois pour servir de trait d’union et d’espace de communication entre les médias et le secteur de l’environnement, à travers l’AND, et ce, en vue de transmettre l’information technique correcte dans le domaine des déchets, y compris sur la politique suivie en matière de gestion des déchets.
Mettant en avant l’importance majeure de la gestion des déchets, M. Ouamane a fait savoir que l’AND oeuvre à l’accompagnement des différents projets s’inscrivant dans le cadre de la valorisation et du recyclage des déchets, qui contribue, incontestablement, à la relance de l’économie nationale.
Saluant le rôle crucial des médias dans la sensibilisation des citoyens sur les pratiques et comportements corrects pour garantir un environnement « zéro déchets », il a expliqué que le développement du recyclage des déchets permettra de transformer ces matières en richesse profitable au citoyen.
S’agissant du thème de la rencontre, en l’occurrence « les centres d’enfouissement technique », le responsable du département des CET, Ounis Benmhenni, a fait état de 101 centres en Algérie, ajoutant qu’ils constituent « la solution la plus rapide et la moins coûteuse » pour éradiquer les décharges anarchiques.
L’AND, a-t-il précisé, veut en finir avec les décharges anarchiques et les remplacer par des CET qui traitent divers types de déchets (ménagers, dangereux et inertes) en les transformant en « lixiviat », liquide traité en station pour devenir des eaux d’irrigation de terres agricoles, en sus d’autres usages.
Il a ajouté, dans ce contexte, que l’Algérie compte actuellement de 36 stations de traitement du lixiviat, sans parler de 39 centres de tri sélectif.
L’AND œuvre également à fournir un soutien technique aux gérants des CET, à travers l’étude et la réalisation de la tranchée ou d’un nouveau centre, et à assurer le suivi des travaux de réalisation des différentes installations, a-t-il conclu.