Mercredi, l’Assemblée générale des Nations unies, convoquée par son actuel président, le Turc VolkanBozkir, pour le premier sommet de l’ONU sur la biodiversité, a reconnu les 5 parcs culturels algériens (Tassili, Ahaggar, Atlas saharien, Gourara et Tindouf) comme «Autres mesures efficaces de conservation par zone» (OECM).
Un objectif local qui s’inscrit dans les objectifs mondiaux, notamment ceux dits de Aïchi, sous-préfecture japonaise où a été adopté en octobre 2010, le Plan stratégique pour la biodiversité 2010-2020. Et plus spécialement le Principe 11 pour lequel les parties se sont notamment entendues pour réduire au moins de moitié, ou lorsque c’est possible à près de zéro, le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts avec la sauvegarde de 17% des zones terrestres et des eaux continentales et pour 10% des zones marines et côtières. Ainsi donc, l’Algérie vient de faire reconnaître près de la moitié du territoire du plus grand pays d’Afrique comme une aire protégée pour y conserver la biodiversité sur place, dans son milieu. Encore un classement pour le prestige avec des engagements conventionnels qui comme les précédents dans le genre ne pourront pas être tenus.