Le développement des énergies renouvelables afin de préserver ses ressources naturelles et surtout se libérer de dépendance aux énergies fossiles, l’Algérie prépare sa transition énergétique tant attendue par la promotion des énergies renouvelables et propre dans sa politique énergétique.
Pour ce faire, les pouvoirs publics relancent le projet Desertec et prévoient d’accélérer la réalisation de centrales solaires afin de rattraper le retard qu’elle cumule depuis des années dans ce domaine. Un méga projet de réalisation de centrales solaires photovoltaïques pour la production de 4.000 MW d’électricité d’un investissement allant jusqu’à 3,6 milliards de dollars a, d’ailleurs, été présenté la semaine dernière, par le ministre de l’Energie Mohamed Arkab. Parallèlement des entreprises et startups ainsi que des laboratoires de recherches dans le domaine technologiques orientent leurs efforts vers le développement du secteur de l’énergie propre. Devenue une solution indispensable pour sortir le pays de la crise et surtout adopter un nouveau model de consommation plus économe. C’est une urgence nationale avec les dernières mutations que traverse le marché énergétique mondial qui subit depuis des mois des pertes importantes en raison de la chute des cours du pétrole.
«Ce projet nécessiterait un investissement compris entre 3,2 et 3,6 milliards de dollars et devrait créer 56.000 postes d’emplois pendant la phase de construction et 2.000 autres durant l’étape d’exploitation », indique un communiqué du ministère de la tutelle. Les centrales solaires photovoltaïques, réalisées dans le cadre de ce projet, seront réparties sur une dizaine de wilayas et mobiliseront une surface totale de 6400 hectares environs. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique qui « est au cœur du plan d’action du gouvernement pour les prochaines années, le secteur de l’énergie prévoit le lancement d’un méga projet, appelé TAFOUK1, pour la réalisation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 4.000 MW sur la période 2020-2024 », selon la même source.
Autre objectif « la satisfaction de la demande nationale d’énergie et la préservation de nos ressources fossiles, la réalisation de ce projet permettrait, de se positionner sur le marché international, à travers l’exportation de l’électricité à un prix compétitif, ainsi que l’exportation du savoir-faire dans ce domaine », a précisé le même communiqué. Pour rappel, afin de promouvoir le secteur des énergies renouvelables dans la politique énergétique et environnementale des coopérations entre laboratoires et entreprises devant participer à la transition énergétique. L’objectif de ces collaborations est de « renforcer le savoir-faire, les échanges de connaissances et les nouvelles avancées en matière de matériaux fonctionnels, et de haute technologie pour la production d’énergies renouvelables et propres ». Sur la même lancée et après des années d’hésitation, l’Algérie et l’Allemagne sont parvenus à un accord préliminaire à relancer le méga projet Desertec, en vue de favoriser les innovations et l’échange technologique.
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