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Oum El Bouaghi : 400 écoles bénéficieront de l’éclairage à l’énergie solaire, selon le ministre de l’Energie

Plus de 178 000 élèves, soit 91 500 au cycle primaire, 61 200 pour le moyen et plus de 24 500 au secondaire, ont repris le chemin de l’école dans la wilaya de Oum El Bouaghi, mercredi, dans le cadre de la rentrée scolaire 2019/2020.

Laquelle rentrée a été chapeautée, jeudi, par le ministre de l’Energie Mohamed Arkab, accompagné des responsables et élus locaux qui a procédé à la mise en service de l’éclairage à l’énergie solaire du groupe scolaire Khiat-Abadou, au chef-lieu de wilaya. Satisfait de l’initiative, Arkab affirme : « C’est une initiative louable, un début de l’opération de l’éclairage à l’énergie solaire que nous renforçons. Pas moins de 400 écoles primaires seront touchées à travers le territoire national par cette opération dont l’objectif est en premier lieu environnemental et économique, car elle nous permet d’économiser le gaz. De nombreux grands projets seront concrétisés dans divers domaines dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire. » Au centre psycho-pédagogique des handicapés mentaux d’Oum El Bouaghi, le ministre s’est intéressé aux conditions de scolarité et de prise en charge de cette catégorie d’élèves, avant de rejoindre l’établissement de l’enseignement secondaire Gourari-Rahmane du chef-lieu de wilaya et rallier ensuite le collège d’enseignement moyen Dhif-Lamri, dans la commune de Berriche, pour donner le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2019/2020. Les effectifs des élèves en question sont répartis respectivement à travers les 3 cycles dans 375 écoles primaires, 120 collèges d’enseignement moyen (CEM) et 58 établissements d’enseignement secondaire (lycées). Dans le cadre du renforcement de l’infrastructure scolaire, 2 groupes scolaires de 6 classes chacun ont été réalisés dans la commune rurale de Henchir Toumghani (35 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de wilaya) et pas moins de 7 groupes scolaires renforceront l’infrastructure scolaire du cycle primaire pour cette rentrée.

Il s’agit de 2 groupes scolaires au chef-lieu de wilaya, 2 autres à Aïn Fakroun, 2 à Souk Naâmane et un à Aïn Beïda, selon des sources de la direction de l’Education. Cependant, sur le terrain, les conditions de scolarité des élèves de certaines écoles ne sont pas reluisantes du tout. A titre d’exemple, l’école Hihi-Abdelmadjid, l’une des anciennes écoles de la ville de Aïn Beïda, la plus grande agglomération de la wilaya, s’est retrouvée à la veille de la rentrée avec un chantier en plein milieu de la cour pour la réalisation d’une cantine. Une situation qui n’a pas manqué de soulever l’inquiétude des parents habitant le quartier populaire de Souk El Asser, quant aux bruits assourdissants de marteaux, bétonnières et autres pouvant entraver la scolarité de leurs enfants. D’autre part, l’achat des manuels scolaires est un autre casse-tête pour les parents à cause de l’insuffisance des points de vente. Les responsables de la distribution des manuels scolaires n’ont pas jugé utile d’ouvrir des points de vente dans les grands centres urbains pour atténuer quelque peu l’affluence, exception faite pour le chef-lieu de wilaya, à la maison de la culture Nouar-Boubekeur.

Cette situation a soulevé l’ire des parents qui ont déjà vécu ce calvaire l’année dernière. Enfin, dans les mechtas des zones rurales et éloignées, telle la commune de Blala, daïra de Meskiana (extrême est de la wilaya), les élèves ne sont pas sortis de l’auberge en l’absence du transport scolaire les contraignant à parcourir 14 kilomètres quotidiennement, selon les parents, pour rejoindre les bancs d’école. Une situation qui a soulevé la colère des parents qui ont attribué ces insuffisances à la responsabilité de l’Assemblée populaire communale.

Reporters.dz

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