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«I save the world today» avec le Goethe Institut : L’environnement au cœur de la création

Ikram Hamdi Mansour a été retenue pour son projet assez intéressant placé sous le slogan «Climat Change… culture change»

C’est parce que s’occuper de la nature est tout un savoir-faire, voire un art qu’il faut savoir bien s’en occuper ! C’est dans cette optique que l’institut Goethe Algérie a organisé lundi après-midi au siège de Sylabs (un hub d’entrepreneuriat et de technologie au cœur d’Alger) une rencontre afin d’annoncer le nom des lauréats de la 1ère édition de «I save the world today».

A noter que I save the world today est un incubateur de projets environnementaux où une dizaine de projets sont sélectionnés suite à un appel à projet à destination des entreprises dont les produits/services sont conformes aux normes durables et vertes, les associations qui œuvrent à améliorer le développement durable ou la situation environnementale, les groupes de jeunes ou collectifs qui se sentent concernés par la situation environnementale et travaillent pour l’améliorer. Amine Hatou, chargé de projets culturels au sein du Goethe Institut a loué l’importance de cette manifestation qui a sélectionné 14 candidats, lesquels ont été suivis, entendus et coatchés… On citera d’abord le groupe de filles de Tlemcen Dahel Nour, Habibi Zineb, Hamidi Nabila, Hamidi Nour et Meziane Meriem, retenues pour leurs projets qui portent le nom de «Plastic Useless», Walid Hadjadaj retenu aussi pour son projet baptisé Revadex, Mohammed Mebarki, pour son projet intitulé quant à lui, Precious Plastic in Algeria et enfin Ikram Hamdi Mansour retenue quant à elle pour son projet assez intéressant placé sous le thème «Climat Change… culture change».

Après avoir travaillé sur de nombreux projets qui allient culture à l’environnement style, Dj’Art, El Medreb, Mass’Art, la voilà reprendre du service, toujours avec cet esprit de lier l’art à l’utilité publique. «Le but est de sensibiliser les Algériens aux changements climatiques parce que malheureusement, l’Afrique en pâtit.» Pour rappel, Ikram Hamdi Mansour est architecte de formation, elle travaille avec les matériaux de terre, donc naturels, mais elle évolue aussi en tant que coordinatrice culturelle. Et de poursuivre : «C’est un projet culturel engagé qui s’étalera sur sept jours. Il englobera des modules. Il va y avoir une sélection de participants, suite à un appel à candidature, bien sûr qui sera lancé incessamment.

Cela s’adressera à toute personne étant étudiant en architecture ou même architecte, étudiant aux beaux-arts ou même un artiste engagé qui voudrait sensibiliser les gens aux changements climatiques en Algérie. La formation se tiendra au mois de mars. Il va y avoir d’autres sessions». Et d’indiquer : «L’idée du projet est de faire une installation artistique dans un espace urbain. Il y aura des modules pour les participants à qui on expliquera par exemple c’est quoi l’art écologique, comment faire une installation à partir de matériaux naturels en recyclant par exemple des bouteilles en plastique. Cette installation a pour but de dialogue avec les passants.

Ce n’est que le début du projet d’une entreprise qui est derrière ça. Cette dernière se veut être un laboratoire écologique et culturel.» Plusieurs groupes travailleront chacun sur une installation. Il y en aura en tout entre quinze à vingt participants qui seront accompagnés d’un coordinateur. A la fin il y aura trois à quatre installations. Une idée assez intéressante en effet qui permettrait d’allier le geste artistique à la sensibilisation utile et citoyenne. On vous communiquera bientôt les dates de l’appel à projet.

Lexpression.dz

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