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Les énergies renouvelables, un gage d’avenir

Le programme des énergies renouvelables consacre au solaire thermique et au solaire photovoltaïque une part essentielle. Le solaire devrait atteindre à moyen terme une proportion appréciable de la production nationale d’électricité. Malgré un potentiel assez faible, le programme n’exclut pas l’éolien qui constitue le second axe de développement et dont la part devrait avoisiner les 3% de la production d’électricité en 2030. L’on s’oriente donc, doucement mais sûrement, vers la réduction de l’énergie fossile, tel que le pétrole et le gaz. L’Algérie est le 18e producteur de pétrole, le 10e producteur de gaz naturel et le 6e exportateur de gaz naturel au monde.

La production et la consommation d’énergie, y compris dans le secteur de l’électricité, sont tirées des hydrocarbures à plus de 99 %. Sur le plan économique, c’est la principale source d’entrée d’argent, mais cela doit changer, non pas que l’on ne veuille pas du pétrole et du gaz, mais on doit diversifier, autant pour des raisons économiques qu’environnementales évidentes. De plus, l’énergie renouvelable est inépuisable et sert aussi bien l’industrie, la santé, l’agroalimentaire et tout ce qui fonctionne à l’électricité à des prix moindre et avantageux. D’autant plus que l’Algérie est classée 2ème pays en Afrique en termes de capacités installées en énergie renouvelable, selon le centre de développement des énergies renouvelables (CDER).

Le pays doit changer ses habitudes, celles de compter sur le tout cuit, sur des ressources produit en main pour assurer ses entrées en devises basées quasi exclusivement sur le pétrole, le gaz et le gaz de schiste, surtout que ce dernier est un pollueur de la nappe phréatique des plus dangereux pour la santé de l’homme et de son environnement faunique et floristique. L’énergie naturelle, non polluante, et qui rapporte à moyen terme des subsides substantiels en devises est donc la plus indiquée à fructifier. Cela dit avant de faire pousser la plante, on doit d’abord voir la qualité de la terre c’est cela qui doit primer et comme notre pays a été béni par la nature, il a les moyens d’avancer résolument de l’avant pour préserver son avenir sainement.

La Dépêche de Kabylie 

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Rédactrice web, traductrice
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